Au cœur du massif du Sancy, dans la vallée chimérique de Chaudefour, se cachent quelques créatures bien réelles : les vipères péliades. Au contraire de sa cousine Aspic, la péliade est en constante recherche d'altitude et de fraicheur, habituée aux températures n'excédant pas 25 degrés. Tandis que la plupart de ses congénères sont de sortie sous un grand soleil, la vipère péliade, elle, est active même par temps couverts dans des habitats relativement humides. Une singulière donc.
Réchauffement climatique, destruction de son habitat et légendes urbaines la faisant passer pour l'ennemi qu'elle n'est pas, en font une espèce menacée et donc aujourd'hui protégée. Garde forestiers, chercheurs ou encore entomologistes s'attachent à un suivi et un inventaire rigoureux chaque année dans cette vallée appréciée des reptiles.
Mais alors qu'il s'agit du serpent qui a la plus large répartition mondiale, depuis la pointe bretonne à l'ouest jusque tout à l'est aux côtes pacifique de la Russie et au-delà du cercle polaire arctique, sa survie est au centre des questionnements tandis que les espèces plus méridionales ont tendance à remonter sur son territoire pour échapper aux températures devenues trop brulantes au sud...
(Reportage en cours)

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